Espace de détente, de jeux, de jardinage, bien souvent un peu des trois, un jardin se pense comme un projet global.
Pour une bonne conception, il faut les bons outils, et surtout, identifier les priorités ainsi que les objectifs.
Avant de vous lancer dans l’aménagement paysager de vos extérieurs, dressez votre plan de bataille étape par étape, en commençant par les éléments les plus importants.
Gardez cependant à l’esprit que votre jardin est un projet évolutif et qu’il peut être amélioré au fil des mois en fonction des goûts et des besoins de ses occupants.
1/La phase d’étude de votre jardin
Avant tout, prenez le temps d’observer la configuration du jardin et notez précisément :
- son exposition au soleil,
- les zones qui seront toujours à l’ombre,
- les vents dominants.
Sur votre plan, intégrez les éléments essentiels tels que :
- les chemins ou allées,
- la terrasse,
- les clôtures,
- les murs de soutènement,
- les pergolas,
- les treillages,
- la piscine.
L’un des aspects les plus importants sera de tracer les futurs réseaux enterrés :
- gaines électriques qui alimenteront l’éclairage,
- équipements et conduites pour les arrivées d’eau et l’arrosage intégré.
Une fois ces routes tracées, vous saurez où positionner certains massifs ou espèces :
- toujours prévoir 1 m de distance entre le passage d’une gaine/canalisation et un arbre/un arbuste.
2/Le terrassement : des travaux incontournables
Quelle que soit la nature des aménagements à réaliser (plantation des végétaux, mise en œuvre de constructions paysagères, etc…), il est indispensable de confier les travaux préliminaires de décapage :
- opérations de nettoyage, démolition, débroussaillage, arrachage des souches indésirables, déblaiement des roches et des graviers…
à une entreprise de terrassement, car, elle seule, est habilitée à manier des débroussailleuses ou des engins de terrassement en respectant des instructions préalables.
L’objectif est de décaper le terrain en surface sans mélanger les sols.
Ce terrassement peut aussi préserver des plantations existantes, tel un arbre, que vous souhaitez conserver.
Débarrasser les surfaces de tout résidu minéral, tels les graviers, permet de libérer les « terres ressources », c’est-à-dire une couche de surface, puis une couche sous-jacente :
- La première se doit d’être riche car elle est le plus souvent la couche cultivée, elle est aussi appelée « terre végétale ».
Selon sa teneur en matière organique (MO), elle devra peut-être être enrichie avec des engrais et amendements.
Si la couleur du sol est foncée, elle est probablement riche et fertile, mais, si elle est claire, il faudra l’amender et la nourrir.
Un jardinier paysagiste analyse la terre avec un kit qui lui indique le PH du sol et son état nutritif.
A beau jardin, bonne nourriture du sol !
3/Anticipez le prévisible…et l’imprévisible !
Très en amont de la mise en oeuvre, des plantations et autres finitions, il est impératif de faire creuser les tranchées qui accueilleront les gaines électriques et tous les réseaux enterrés, dont la disposition est à définir en tout début de projet, sur plan, avant la moindre action sur le terrain.
Si vous prévoyez – pas cette année, mais plus tard, qui sait…- de faire construire une piscine, intégrez-là au plan en fonction de tous les réseaux enterrés :
Objectif ? une solution qui permettra de ne jamais bloquer l’accès à un engin dans votre terrain…votre jardin !
Il est temps de préparer votre aménagement de jardin dans un nouvel environnement :
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